Après 30 ans de pratique et d’enseignement auprès de maîtres traditionnels dans le domaine de la méditation, Jean Philippe GILLOT, bouddhiste et rattaché à son maître Chopa lama Rinpoché, voit à travers la méditation l’expérience de l’art du vide.
Les clés et les outils qu’offre la méditation va permettre la transformation, les changements, la liberté individuelle. C’est cela que souhaite enseigner Jean Philippe au plus grands nombres.
Il ne s’agit pas de Méditer mais de se familiariser. Une fois que vous avez acquis une familiarisation parfaite et sans effort, vous avez acquis la Méditation Suprême. La Méditation est le respect total de ce qui est, le respect de la Vie telle qu’elle est. Ce qui veut dire être Présent: Sentir, Ressentir, Goûter, Regarder, Écouter,… Tout comme au moment même où vous plongez la main nue dans la neige, il n’y a rien à penser, à juger, à analyser ni à classifier, au même moment où vous ressentez une émotion de Tristesse, de Colère ou de Peur, il n’y a pas davantage à penser ou à comprendre. Pourquoi rechercher autre chose de ce qui est là, autre chose qui est offert par la vie?
« Il ne faut pas vous attendre à contrôler ce qui se passe à l’extérieur, si vous n’êtes pas capable de contrôler ce qui se passe à l’intérieur »
Les hommes sont affligés de souffrances, d’angoisses et de peurs et la méditation a pour fonction d’éliminer ces souffrances et ces angoisses. Nous pensons généralement que bonheurs et souffrances viennent de circonstances extérieures.
Le point de vue bouddhiste, qui est aussi le point de vue de la méditation, considère au contraire que bonheurs et souffrances ne dépendent pas fondamentalement des circonstances extérieures mais de l’esprit lui-même. Une attitude d’esprit positive engendre le bonheur, une attitude négative produit la souffrance.
Notre corps, notre parole et notre esprit sont laissés au repos dans l’aise naturelle.
La posture corporelle est importante. Notre corps est parcouru par un réseau de canaux subtils dans lesquels circulent les souffles subtils (prâna). La production des pensées est liée à la circulation de ces souffles. L’agitation du corps engendre l’agitation des canaux et des souffles, qui, à son tour, favorise les turbulences mentales.
Garder le silence favorise la méditation.
Un débutant doit nécessairement se retirer dans un endroit calme, adopter une posture spécifique, garder le silence et respecter certaines conditions. L’habitude et l’expérience venant on devient cependant capable de méditer en toutes circonstances : en marchant, en travaillant, en parlant, en mangeant, etc. On dispose dès lors de beaucoup de temps pour la méditation. De plus en toutes circonstances on garde l’esprit serein, ouvert et détendu. Cette expérience de l’aise et de la sérénité, c’est cela même la méditation.
C’est aussi une expérience de liberté. La liberté est une valeur à laquelle on attache de nos jours une importance extrême. Mais nous aurons beau avoir toute liberté extérieurement, tant que notre esprit restera prisonnier de ses poisons et de ses pensées, nous ne serons pas libres.
Exemple : « Un conducteur novice est très tendu au volant ; il craint de provoquer un accident, de ne pas savoir manœuvrer comme il le faudrait. Lorsque l’habitude vient, le conducteur est par contre capable, tout en étant pleinement présent à ce qu’il fait, de parler avec la personne assise à côté de lui. La conversation ne l’empêche plus de rester concentré sur le maniement de la voiture et d’être attentif à la signalisation routière. Le méditant novice doit de même être extrêmement attentif au seul exercice de la méditation ; puis progressivement il développe la capacité de poursuivre la méditation tout en s’occupant à autre chose, en parlant ou en travaillant. On éprouve alors en toute occasion une grande aise intérieure et une authentique liberté »
CENTRE DE MEDITATION HIMALAYA – 23 rue du 14 Juillet à Perpignan
Jeudi de 12h30 à 13h30
Jeudi de 18h30 à 20h00
Samedi de 10h30 à 12h00